Nous étions beaux, nous étions bien, au soleil toute la journée, les photos sur Ouate-Zap en attestent.

Petit compte rendu...

Il fait beau.

Il y a du soleil.

Pour la natation, je suis dopé par mon coaching de la veille avec les deux pros Silber-Yoda et John-M Bell-Tower. Ça fait un peu mal aux épaules mais ça réveille.

Les filles (peu nombreuses) partent 4 min avant nous. Bizarrement, elles ne sont pas très loin quand nous partons.

Je chope les pieds d'un mec qui va tout droit et m'oblige à appuyer un peu. La sortie à l'australienne est toujours un plaisir. Je ne vois qu'une petite trentaine de personnes devant moi, waow ! C'est grisant.

Je sors en 22' 30" à ma montre avec presque 1 500 m au compteur, ce qui nous fait du 4 km/h (1'30" au 100 m) impec !

Arrivé au parc, je galère un peu, mais heureusement, j'ai mon chausse-pied pas loin de moi. Je ne m'en sers pas vraiment, mais il plaît tellement à tout le monde ;-)

Je quitte le parc sur mon vélo après 2'30" de T1 en doublant tous les rigolos qui zigzaguent jusque dans les talus herbeux parce qu'ils ont gagné 15" pendant que je mettais tranquillement mes chaussettes et mes chaussures.

Le parcours n'est pas plat. Il y a du vent. Il faut appuyer dur sur les pédales, ce n'est pas ma spécialité. J'ai le plaisir de retrouver ma Ninie (pas le genre de nana à qui il faut laisser 4 min d'avance dans l'eau, elle ne vous les rendra pas), échanges de quelques politesses et on baisse à nouveau la tête pour avoir l'air d'un coureur. Le Husson va la rattraper un peu plus tard, elle lui dira que je suis à 5 ou 10 minutes devant (erreur de calcul, c'est en fait le temps entre les deux rencontres) ce qui aura pour effet de me l'exciter comme un taureau, pas bon pour moi ça.

Le Husse me rattrape effectivement au km 30, pile au moment où je commence à être en panne sèche. Je suis décidément programmé pour mes 30 km quotidiens de vélotaf.

J'essaie désespérément de m'accrocher pour ne pas perdre trop de terrain, mais il n'y a rien à faire. Le camarade s'éloigne inexorablement, mètre après mètre, profilé comme un missile, caréné comme un athlète de grand talent. Je pose le vélo une petite minute derrière lui, conscient que c'est à moitié cuit (pour un mi-cuit chocolat, cuisson rapide, comme pour moi). J'ai 1h16' à ma montre, soit 42 km à 33 km/h. Le Patusse a tenu le 34 km/h (1h14'). Damned ! Si seulement je pouvais louer les deux jambons ibériques du Tohier le temps d'un ouiquène ! Dire qu'il suffirait d'être capable de rouler à 40 km/h pour faire partie des meilleurs… Ça se joue à pas grand chose tout ça.

T2 bien joué, sous la minute, comme le Husse.

Je pars dare-dare à pied, en me disant qu'il ne faut pas s'endormir maintenant. Manque de bol, ils ont tous eu la même idée. En plus, le parcours n'est toujours pas plat ! J'en double bien quelques uns, mais les autres les vengent. J'ai l'impression de bien carburer, mais les jambes font mal et la montre me dira que je n'ai couru que à 14 km/h, alors que le Husse (vous voyez qui c'est ?) est à 15 km/h ! Toujours 1 de plus que toi ! Il aura été vraiment très costaud aujourd'hui, impérial. Respect !

Je termine en 2h24'20", le même temps qu'il y a deux ans où j'avais déjà mis des chaussettes.

Les parcours n'ont pas changé, moi non plus (pour l'instant).

Très vite, arrivent derrière moi Gaëtan, lancé comme une balle à pied, puis Marc, puis Gillou… il y a vraiment intérêt à ne pas traînasser en route dans ce club.

J'ai de plus en plus de mal à lutter contre les costauds que vous êtes.

Pour finir, nos deux championnes féminines qui se tapent (encore !) un podium, elles ont failli nous mettre en retard pour les bouchons du soir.

Bravo à tout le monde!

-- S