Envoyez-nous vos comptes-rendus de course, nous les publierons ici!
Les photos d'Alix sont ici:
http://www.velizytriathlon.com/images/galleries/2013-05-18-triathlon-verneuil/
Le compte-rendu d'Air Juju:
Encore une très belle journée sous les couleurs de Vélizy.
Lire la suite : 1er Triathlon de Verneuil - Les Mureaux 2013
Arrivée à Bologne pour ceux venus en train ou avion. Petit échauffement en grimpant les 500 marches de la Tour Asinelli, qui donne droit en récompense à une belle vue sur la splendide vieille ville (malgré le ciel menaçant!).
Arrivé à Cesenatico, ceux qui ont loué reçoivent les vélos le jour même de l'arrivée. Beau matos! Ici un Kuota Korsa tout carbone monté en Ultegra. Yapuka avoir les jambes qui vont avec.
Belle participation de Vélizy au Bike & Run de Versailles. Les photos sont en ligne!
Pas découragés par les conditions climatiques, les Véliziens!
Alors que beaucoup avaient prévus de faire le Run & Bike de Versailles, annulé la veille pour cause de mauvais temps, il a été décidé à la dernière minute de se rabattre sur la randonnée VTT du Beau Mollet, organisé par le Club frère CCVV (http://ccvv78.fr). Gros traffic de mails le Samedi!
Très belles sorties, avec des distances pour tous les goûts (20, 30 ou 40km), un balisage impeccable, un parcours superbe, un ravitaillement copieux, et toujours la bonne humeur pour affronter la neige et le froid!
Merci au CCVV!
Très belle course ce dernier WE à Sartrouville.
Un niveau relevé avec des invités prestigieux, puisque les frères Brownlee, sans conteste les plus grandes stars de notre discipline, tout récemment médaillés d'or et de bronze aux JO de Londres nous avaient fait l'honneur de participer!
Laurent et Olivier avec Alistair Brownlee, médaillé d'or aux JO!
Le bonnet du Club, signé par Alistair et Jonathan. Attention, collector!
Bon, on a encore quelques progrès à faire avant de pouvoir les taper! ;-)
Départ de nuit:
Le témoignage de G. sur cette course hors norme, le 15 août dernier...
Quelle journée qui restera à jamais gravée dans ma mémoire !
Cette course est vraiment unique et mythique :
Un grand, un immense MERCI à Xavier et Jean-Louis qui nous ont soutenu jusqu’au bout dans cette course de barjots !
Pour ma part, cela aura été 8h de pur plaisir de sport mais ensuite 8h25 de douleur et de volonté pour décrocher ce maillot de Finisher !
Levé à 3h15 pour un petit-déjeuner partagé avec d’autres concurrents à mon hôtel de Châteauroux (-Les Alpes…..), je rentre à 4h10 dans le PAV parmi les tout premiers.
Préparation du vélo et de tout le matériel pour la course (quelle logistique pour un Ironman, à devenir parano !) et Sam me rejoint.
A 4h45, je suis complètement prêt et retourne à la voiture faire une petite sieste….
5h30, séance photo avec Xavier et il est temps pour nous de passer la combinaison.
Il fait nuit, l’ambiance est plus au recueillement quasi mystique, mais le speaker fait monter la pression.
5h50, les filles partent, applaudies comme il se doit.
C’est aux 1050 concurrents masculins de se mettre à battre des mains sur la plage jusqu’au coup de pistolet libérateur.
C’est enfin parti ! Je pensais me retrouver rapidement au large pour nager mais pas du tout, cela va frotter pendant quasiment toute la NAT et surtout au passage des bouées.
Nager de nuit impressionne un peu au début mais on s’y fait vite et rapidement le ciel rougit autour du lac, quelle beauté !
J’essaie surtout d’éviter les coups et de nager à l’économie sans perdre d’influx.
Sortie de l’eau et coup d’œil à ma montre, 1h05 environ, comme prévu et content, compte tenu des conditions……
Je prends bien mon temps pour ne rien oublier et sort tranquille les chaussures à la main avec le vélo : c’est parti pour ce parcours cyclo et ses 5000m de dénivelé !
La première partie est une route en balcon avec une vue saisissante sur le lac de Serre-Ponçon et une grosse envie de faire un arrêt photo !
Mais dès le départ, la montée vous met dans l’ambiance avec des bons passage à 9%.
Je bénis mon triple plateau qui me permet de passer sans faire monter le cœur. Les sensation sont excellentes, je profite, je profite….
Descente et retour vers Embrun puis Baratier au Km 40km où nos supporters sont là : quelle ambiance !
Au km 60, Sam me rejoint, me raconte son départ sans dossard (sacré Sam !), et nous roulons proches pendant sur le faux-plat montant.
Je sens que les pulses commencent à monter et je décroche tranquille pour entamer les 32 km de montée vers l’Izoard (et surtout les 15 derniers !).
Fidèle à mes lectures, je sais qu’il faut tenir sur la première partie en ligne droite jusqu’à Brunissard, pour ensuite gérer la succession de virages et les derniers à 10%.....
Dans une des dernières boucles, un spectateur me dit qu’un « autre gars de ton club est à 5-10mn devant » !
Ca y est, le col est là, c’est la pause sandwich et je regarde ma montre : midi pile poil ! Le temps limite est à 13h10 ! J’ai de la marge….
Des gars discutent : « c’est bon, on devrait faire 13h30 / 14h au pire avec la chaleur ».
Je me sens hyper bien avec l’impression d’avoir fait très peu d’efforts…..
Je repars avec une banane énorme et en profite pour ne pas trop perdre de temps dans la superbe descente de l’Izoard (repérée 2 jours avant en voiture…..).
Traversée dans un four (réglé à 34 deg) qui s’appelle Briancon et passage à 13h25 à L’Argentière (coucou à Jeannot, un ami guide de ski) et l’on entame la cote des Vigne
Mais à partir du km 140, cela commence à se gâter : mal de tête sous l’effet de la chaleur, plus rien ne passe sauf le coca et surtout le genou gauche qui me fait mal (plus possible de vraiment pousser), il va falloir serrer les dents et revoir les objectifs à la baisse !
On entame le mur de Pallon (9-10%) avec les indications du public plus ou moins précises (« au rocher vous y êtes ! »). Enfin, j’arrive au rocher en évitant les concurrents qui zigzaguent, ceux qui marchent…
Un petit plat et …..cela remonte à nouveau ! Je repense à JPP : « à Embrun, cela monte tout le temps sauf en NAT ! ».
Enfin le retour dans Embrun mais il faut entamer les derniers kms avec la côte de Chalvet avec un revêtement absolument infâme de nids de poules….
Puis enfin, la descente (en gardant la concentration) sur le même revêtement pourri !
Transition tranquille après un massage sur mon genou (qui n’améliorera rien !) et c’est parti pour la première boucle.
Au bout de 10 km de trottinement et de marche, je suis en 1h30 environ et je commence à me dire que ca va être juste pour être dans les délais…
Heureusement au 14e, je croise Jean-Louis qui m’encourage, puis le public très nombreux dans Embrun et la première arrivée. Beaucoup de gens pensent que je suis en train de finir….
C’est reparti pour le dernier tour, je ne peux plus rien avaler (à peine de l’eau !) et j’ai régulièrement le hoquet qui m’oblige à marcher et même m’arrêter.
La nuit tombe, apportant enfin un peu plus de fraicheur mais maintenant je suis littéralement attaqué par les mouches attirées par ma sueur.
Je repasse Baratier mais Jean-Louis n’est plus là, et j’attaque la digue, il me reste un quart d’heure de marge, cela devrait le faire mais j’ai perdu toute lucidité pour calculer quoi que ce soit depuis longtemps.
Soudain, je n’entends plus rien, et me demande s’ils n’ont pas fermés les arrivées (en fait, c’est juste qu’il ne reste plus beaucoup de concurrents !)
Cette arrivée en pleine nuit est un moment incroyable, le speaker et le public très nombreux font une ovation aux derniers finishers dans les délais, Jean-Louis m’aperçoit, et va courir les 200 derniers mètres avec moi en hurlant !!
C’est fou !
La ligne passée, l’atterrissage sera plus dur. Je m’étends sur un lit (hypothermie) avec des couvertures et la tension est à 6….1h plus tard, elle est remontée à 10.
Il est minuit, Jean-Louis et sa famille sont restés et m’aident à ranger les affaires dans la voiture. Je ne les remercierai jamais assez de leur présence.
Le lendemain matin, Xavier me raconte comment il a accompagné Sam pendant le marathon.
Vélizy Triathlon est plus qu’un club ….
6 participants Véliziens et 6 finishers pour cette épreuve unique et mythique, avec plus de 3000 athlètes au départ et 200 000 spectateurs tout au long du parcours. Une (longue) journée inoubliable et exceptionnelle pour nous tous, ou chacun aura donné ce qu'il pouvait.
Les participants de Roth lors du "pôt des finishers" au Stade de Vélizy:
Le témoignage de Lolo:
Bien plus qu'une compétition d'un jour, c'est l'aboutissement d'une aventure débutée il y a un an, le 18 juillet 2011, quand, à l'issue d'une étape du tour cauchemardesque, nous nous sommes inscrits pour cette épreuve, sur le chemin du retour, sans vraiment savoir où nous nous embarquions, et sans aucune certitude.
C'est aussi l'aboutissement de 3 derniers mois intenses, et d'une complicité avec nos copains désormais finishers, qui s'est établit au fil du temps, au gré de belles sorties d'entraînement. C'est enfin la conclusion de 4 derniers jours d'attente où nous nous sommes soutenus les uns les autres entre doute et impatience : depuis la Pasta Party de Vendredi soir (où en suivant les conseils du coach, nous avons gorgé le foie pour qu'il nous restitue tout ça en course (en espérant qu'il ne le restitue pas trop tôt !!)) et jusqu'à la soirée mariage du Samedi soir à l'hôtel dont on se serait bien passé.
Une marche un peu trop haute pour moi en natation, où j'en ai vraiment bavé sur la fin du parcours : 2726 ème position/2754 à la sortie de l'eau, mais content d'être là !!
Passage dans la tente, et changement complet pour une tenue vélo. Ensuite que dire : partagé, entre l'envie de tout donner pour faire honneur à tout ce public amassé qui vous pousse sans arrêt, et s'économiser en prévision d'un effort inconnu. Je double un peu sur le vélo, mais me fais surtout doubler par tous les relais partis ½ heure derrière moi en natation et qui eux ne ménagent pas leurs efforts. Un monde fou de partout, jusqu'à l'apothéose du Solarberg au kilomètre 70 environ : l'espace d'un instant on se prend pour un champion ; la route s'ouvre devant nous au fur et à mesure que les spectateurs s'écartent, pour se refermer tout de suite derrière : émotion et frissons garantis. Fin du premier tour : 90 bornes, 3 heures, mais ce vent de face qui ne nous aura pas lâché de tout le 1er tour (et que j'attends toujours dans le dos : va comprendre! La fatigue arrive doucement : je m'arrête au début du second tour pour attaquer mes sandwichs : 5 petites minutes de pause qui font du bien. Je lève légèrement le pied dans ce second tour, car les cuisses commencent à se plaindre ! D'un coup un maillot Vélizien devant : pas du tout prévu au programme puisque d'après mes calculs et ma natation calamiteuse, le plus près a du attaquer le vélo 25 bonnes minutes devant moi, donc impossible à aller chercher sauf incident. Je reconnais rapidement le coup de pédale de JC qui vient de finir lui aussi son sandwich, et qui me confirme effectivement un incident sur crevaison. Il ne sait pas encore que quelqu'un va lui mettre le feu au pied! Après quelques mots réconfortants, nous nous séparons. Quand soudain, surgit face au vent, un nouveau maillot Vélizien: impossible !! Et pourtant si. Fred avance tout doucement, mais est pourtant très frais : il m'explique rapidement son problème de rayon cassé qui l'empêche de rouler. Je l'encourage mais il faut un sacré mental pour poursuivre. Bravo. La fin de ce second tour est très longue. Je boucle le vélo en 6h09, un peu plus que mes prévisions, mais pas si mal.
Après passage au stand et nouveau changement complet de tenue, je repars avec le secret espoir de boucler mon premier marathon dans les 4h15. Les premiers 10 kil sans problème, tout en retenu à 10 km/h. Je croise Cédric au 7ème kilomètre : il en est au 17 ème, soit 1 heure devant moi ; J'évalue rapidement qu'il a du me prendre environ 30' en nat et pareil en vélo : c'est cohérent. Il a l'air dans une bonne allure. Au 9ème, je croise Christine (qui en est à son 15 ème), à peine ¼ d'heure derrière Cédric (mais partie 55' avant): elle courre comme une gazelle, absolument pas marquée : je me dis qu'elle est partie pour un grand numéro. Ce canal fait 17 bornes aller/retour, et n'en finit jamais. Je croise enfin Brigitte vers le 11ème : je suis super content ; elle est toujours dans le coup et a plutôt une bonne foulée. Je suis environ 20' derrière. Je passe au 12,5 km en 1h15 : tout va bien je suis encore dans mon allure. Demi-tour au bout du canal. Sur le retour, je croise JC, qui avoine grave, et qui me crie 'fais gaffe je suis à moins de 6 au kilo' : il est à environ 20 minutes derrière : à ce rythme il va vite revenir !Un km plus loin c'est Fred qui est là : il a trouvé le mental pour aller au bout du vélo :super nous sommes encore tous les 6 en course. Au 15ème je commence à coincer : les cuisses sont chargées à bloc. J'alterne un peu de marche pour récupérer, et chaque ravito c'est coca: ma moyenne chute lourdement à moins de 8 km/h jusqu'au 21ème que je passe en 2h15. Nous repartons de l'autre coté du canal, ou de nouveau je croise Cédric qui fait son Johann Diniz. Je lui souhaite bon courage. Je continue de trottiner dans les 8 km/h afin de limiter la casse, mais c'est pas la grande forme. Je croise de nouveau Christine toujours aussi bondissante : impressionnant elle est 45' devant moi. Un peu plus loin je recroise Brigitte et de nouveau j'ai une montée d'adrénaline de la voir là en train d'aller au bout de cette course extraordinaire : elle est encore 20' devant moi ; je l'encourage, et lui dit de profiter de son arrivée au stade, et que je suis trop loin pour l'accompagner. Après mon demi tour au bout du canal (30ème kilomètre en 3h22), je croise JC toujours là mais qui avoine beaucoup moins: il me dit ' je crois que je suis plus à 6 au kilo' . A partir de ce moment, je réalise que j'ai 3 gels. Je m'engouffre le 1er juste avant un ravito, et incroyable je retrouve petit à petit des jambes. Je vais faire les 10 derniers kilomètres à plus de 10 de moyenne. Le temps d'apercevoir Fred, très loin mais toujours là, je fonce vers l'arrivée. Un petit tour dans la ville juste avant l'arrivée au stade : et la, miracle, Brigitte, 50 mètres devant moi : après 13 heures de course, on arrive au même instant à l'entrée du stade: incroyable : on rentre dans le stade ensemble ; on est seul au monde ; encore un nombreux public massé. On savoure (mais jamais assez) ces énormes moments pour lesquels on fait aussi du sport. On franchit cette ligne d'arrivée main dans la main:
Finisher : l'échec de l'étape du tour de l'année dernière est effacé pour Brigitte. Il nous aura fallu 7 années de Triathlon pour pouvoir s'attaquer à ce genre d'épreuve. Nous sommes fiers de porter ces couleurs, et souhaitons à tout un chacun de vivre ces moments exceptionnels de pur bonheur.
Un triathlon, une ambiance, un public hors norme. Tous les Véliziens récompensés de toutes leurs heures d'entraînement. Une journée formidable en fin de compte conclue par une bonne bière.
Un grand bravo à Christine qui nous a montré toute l'étendue de son talent sur ces courses d'endurance : je te souhaite de réussir de la même manière ton UTMB de fin Août.
Bravo à JC qui sort une belle CAP avec ses 12 kilos de moins !!
Cédric, encore quelques réglages en CAP et tu seras largement sous les 12h : tu les as dans les jambes et tu le mérites.
Quand à toi Fred, respect. Mais tu n'as que peu de prise face aux problèmes mécaniques.
Merci pour tous vos encouragements à tous.
Vélizy très présent au Triathlon des Boucles de Seine, à Moisson
Juste un petit grain - pas agréable pour les accompagnateurs!
Organisation décontractée, pas de pression, tout ce qu'il faut pour passer un bon moment
2 boucles en nat avec sortie à l'australienne, 1 tour vélo et le tour du plan d'eau pou finir.
Félicitations à Alexandre, le dernier arrivé au club qui termine son 1er triathlon
Delphine, pour son 2e est ravie
Les couleurs de Vélizy étaient bien représentées!